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Comics

Affichage de[s] enregistrements étiquetés 'Comics', 'Comic' et 'US' et posté[e][s] durant les 8 derniers jours.

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  1. Aujourd’hui
  2. alx23

    Là où gisait le corps

    En fin d'album, Ed Brubaler explique que Sean Phillips lui avait demandé d'écrire une histoire romantique et d’amour pour changer. Ce dernier a accepté en ajoutant une histoire de drogue au milieu de cette romance autour d'un crime. Avec Là où gisait le corps, Brubaker va surprendre plus d'un lecteur avec une histoire dans un genre différent qui pourrait se rapprocher d'une enquête d'Agatha Christie, dans son dénouement. Car en effet, nous avons un meurtre et les témoignages de neuf personnes différentes vivant dans un même quartier. Toutes les personnes se connaissent plus ou moins bien et chacune nous livre sa vision et ses réflexions directement au lecteur. De cette manière on est pris dans l'enquête et la plupart des personnages semblent tous suspects ou avoir des choses à se reprocher. Les planches de Sean Phillips frôlent la perfection avec toute cette galerie de personnages très réalistes. Jacob gère parfaitement les ambiances avec les couleurs suivant l'intensité des scènes. Après les polars ou les récits fantastique, les auteurs nous livrent une histoire prenante avec neuf points de vue différent sur un meurtre dans une banlieue américaine dans les années 80. Là où gisait le corps est un excellent one shot.
  3. La dernière semaine
  4. L'univers de the white knight continue son extension avec un tome à peine "contrôlé" par l'ami Sean Philipps. Et c'est bien le problème de mon point de vue. Graphiquement, c'est bien moins homogène que ne peuvent l'être les dessins du maitre et rend la lecture moins facile. On se demande parfois comment on peut passer de page quasiment bâclée à d'autres très jolie. Niveau scenario... c'est au mieux intéressant, mais complètement "passable". Cela ressemble à un tome complet d'introduction au prochain album de Murphy et à l'introduction... de superman. Une histoire sans grande ambition ni réelle plus-value où on nous ressort le coup du Joker qui n'arrivera jamais à s'amender dans l'esprit des gens Si vous êtes completistse à la limite....
  5. Kevin Nivek

    Birdking - tome 1

    A la lecture de ces 160 pages emplies de magie , on sent les influences des auteurs , tel un feu d'artifice de styles . De Miyazaki au jeu vidéo Dark soul , en passant par les romans de Glenn Cook , voire l'anti-héros Elric , prenez le meilleur de toute cette magie et vous aurez un condensé de ce que Daniel Freedman cherche à réaliser dans cette saga . Un monde imaginaire avec ses croyances , ses dieux et bien entendu son tyran , une jeune femme forgeronne dont le passé semble lourds de secrets ,chaperonnée par un maître forgeron mystérieux , et bien entendu une quête ! Vous pensez qu'il s'agir de "déjà-vu" , et bien , absolument pas ! Les apparences sont trompeuses et vous ne serez pas au bout de vos surprises à la lecture (vivement) conseillé de cet ovni graphique . C'est bien simple, à la fin de ce premier tome , on ne sait presque rien , mais on a tellement hâte de découvrir la suite en octobre de cette année 😉 Tellement de pistes scénaristiques semées par Freedman , tellement à découvrir de ce monde ! Portée par le trait "Mignolesque" du prodige Crom , vous subirez les combats de Bianca avec une intensité folle ! Il rend vivant les affrontements au moyen d'onomatopées décrivant l'action , si bien que les mouvements semblent réels et vouloir sortir des pages . Les planches sont détaillées , le découpage immersif et dynamique , on tourne les pages avec frénésie ! Lui aussi puise ses influences dans la fantasy et donne le meilleur de lui même dans une histoire où souffle et épique ne sont pas de vains mots . Si vous aimes les squelettes , les spectres , les nécromanciens , les armes forgées , la magie etc .... jetez-vous sur ce premier tome qui va vous faire paraître longue l'attente jusqu'à l'automne pour la suite 😉
  6. poseidon2

    Phenomena tome 1

    Le retour de Bendis chez DC et dans le comics indépendant avec une série ambitieuse et ... fichtrement compliquée. Porté par un dessin de haute volée avec un noir et blanc bien travaillé, ce nouvel un univers très super dense, très innovant et suffisamment compliqué pour que l'on ne comprenne quasiment rien avant le milieu du tome, donc après 75 pages. Une histoire qui devient vraiment intéressante si on a réussi à passer le milieu. En effet, on se met, dans la dernière partie, à approfondir l'univers et le background sur ce qu'il a bien pu se passer pour en arriver là. Un univers qui mérite de s'y pencher, de faire l'effort de passer la première partie un peu trop dense. À noter que le graphisme noir et blanc convient très bien au récit et le format souple n'est pas vraiment dérangeant car permet une lecture aisé et permet de baisser le coup de ce genre d'album.
  7. Cette édition spéciale sort pour les 30 ans de la série Hellboy, regroupant le premier tome Les germes de la destruction accompagné de 23 histoires courtes. L'univers d'Hellboy se poursuit encore aujourd’hui après autant d'années et plusieurs autres dessinateurs et scénaristes ont participé à l'étendre. De nombreux albums spin-off sont sortis pour développer les membres du BPRD mais également sur cette équipe composée de créature combattants des monstres dans une ambiance très lovecraftienne. Toutes les histoires proposées dans cet album sont des classiques mais elles ont contribué au succès d'Hellboy, comme l'histoire sur la Baba Yaga, le cercueil enchainé. Toutes les récits sont déjà parues dans différents tomes de la série principale. Mike Mignola assure des planches magnifiques dans son style propre dans une ambiance gothique très prononcée. L’album se termine sur de nombreux bonus avec des recherches graphiques de personnages, des planches encrées mais aussi des peintures de l’album plus rare et des couvertures des comics. Cet album volumineux est une très bonne occasion pour les nouveaux lecteurs de découvrir les aventures fantastiques d'Hellboy ou de posséder une version collector. Pour l'occasion, Mike Mingola écrit une préface pour revenir sur sa création.
  8. poseidon2

    Lore olympus tome 6

    Pfff je pense que depuis le temps tous les amoureux de romance auront déjà craqué, mais si jamais vous n'avez pas encore franchi le pas, ce tome 6 vous le fera faire. En effet, il contient ce que l'on que trop peu dans des romances contrariées : le passage à l'acte. Pas l'acte "charnel" mais le passage au niveau de couple. Un couple toujours très timide et qui n'ose pas plus s'engager de peur de se faire du mal réciproquement. C'est hyper mignon !!! l'amour se dévoile et s'assume tout doucement, avec les secrets et les histoires qui vont avec et qui leur font s'ouvrir leur cœurs. Avec le procès qui arrive, et les rebondissements qui ne manqueront pas d'arriver avec, l'entente entre notre héroïne et Hades qui augmente nous promet un procès haut en couleur. Vivement la suite !!
  9. Avant
  10. Nouvelle série de Jason Aaron qui avait quitté le monde du comics indépendant depuis Sea of Stars si je ne m'abuse. Le genre d'album que tout fan de l'auteur attendant avec impatience. Encore plus quand on imagine la fin du monde qu'il pourrait nous livrer. Et bien j'avoue être mi-figue mi-raisin sur ce premier tome. Le scenario de Aaron est plutôt sympa, même si très orienté ado/jeunes adultes, avec un road trip entre deux personnages dont on sait dès le début qu'ils tomberont amoureux (un gars une fille...) et des poursuivants assez mystérieux. S'il est un peu trop classique dans la partie "présent", Aaron titille notre curiosité avec des planches de notre héros "dans le futur" avec un futur radicalement différent de tout ce que l'on pourrait imaginer arriver à nos deux héros. Des excellents hameçons pour nous laisser imaginer un scenario plus complexe qu'il n'y parait. Coté dessin le trait de Tefenkgi est globalement bien adapté à la partie "ado de l'histoire" mais pas vraiment à la partie plus "hard" dans le futur ou elle est un peu trop brouillonne. En bref un premier intriguant, mais surtout sauvé par l'habileté de Aaron à nous laisser envisager le futur de l'album
  11. poseidon2

    Snow angels

    Pfff grosse claque et grosse sortie pour urban Comics. Amis amateurs de comics indépendant et de visuels puissant, arrêtez tout ! Jeff Lemire nous sort un album qui détonnant ! Porté par un Jock au sommet de ce qu'il peut faire. Si ses run sur Batman (sombre reflet, le Batman qui rit) était très bon, la gestion de "design" polaire est juste ouf ! Les points de vue des patineurs, la gestion de l'importance du son, du brouillard et des grands espaces blancs est impressionnante. Mais cela est possible car le scenario survivaliste de Jeff Lemire est tout bonnement excellent ! Des le début on à l'impression de se retrouver des années après le transperceneige. On a froid rien qu'à regarder nos survivants. On angoisse quand un crissement imprévu survient et on s'interroge autant qu'eux sur le pourquoi de leur situation. C'est prenant, c'est sublime, c'est un one shot... et c'est amplement suffisant.
  12. poseidon2

    Superman lost

    Superman Lost est un one shot ambitieux sur notre homme d'acier. Ambitieux car ayant la volonté de faire... perdre sa volonté à notre inamovible Clark Kent. Et Christopher Priest réussi cet exploit. Il réussit à nous transformer notre Superman en un homme brisé et apathie et à la faire avec une bonne justification. Qui ne serait pas troublé après un voyage dans l'espace de 20 années.... surtout si en revenant les autres ont l'impression qu'il ne s'est passé que quelques heures. Christopher Priest nous livre un superman écartelé par sa volonté de justice, peu importe ou dans l'univers et l'envie de rentrer chez lui. Un écartèlement suffisant pour le briser.... Ce voyage est graphiquement impressionnant. Carlo Pagulayan nous livre une copie presque parfaite et les passages dans l'espace son somptueux ? Le scenario est quant à lui très complexe... et aurait peut-être mérité de l'être un peu moins. il est compliqué de bien faire le rapprochement entre l'aventure de superman et l'enquête de Lois. L'aventure de superman est elle même déjà un peu tordue avec des aller-retour temporels et "universels" parfois un peu touffus. Je pense qu'une deuxième lecture m'éclairera un peu plus mais.... tout le monde n'a pas forcément le temps pour une deuxième lecture.
  13. Pour ce nouvel album d'Hellboy, Mike Mignola s'entoure une fois de plus de dessinateurs et scénaristes talentueux pour faire vivre des aventures improbables à sa créature. Le plus surprenant dans cet album est la participation d'Olivier Vatine à l'univers d'Hellboy. Vatine fait des merveilles comme d'habitude et c'est un réel plaisir de voir son style sur Hellboy. Mignola et Vatine envoient Hellboy dans la Grèce antique pour venir en aide à un peuple maudit. Pour la deuxième histoire, Mignola collabore de nouveau avec Christopher Golden le scénariste de Lord Baltimore. Le récit prend place dans une maison hantée avec un héritage en jeu où Hellboy vient en renfort en cas de besoin face aux fantômes. Shawn McManus dessine avec maitrise ce récit. Pour la troisième histoire, Mike Mignola fait appel à Gabriel Walta pour mettre en image une suite directe à l’histoire du tome 12 de la série principale. Walta livre des planches soignées. Ensuite pour terminer, Mignola scénarise deux petits récits courts dessinés par Mark Laszlo se déroulant sur deux époques dans les rues de Budapest. Le tome se termine sur de nombreux bonus, recherches graphiques et esquisses des dessinateurs. Ce huitième tome est une très bonne occasion de lire cette série comme les récits sont complets avec en plus la participation de dessinateurs de renommés. A noter qu'il existe une version librairie Pulp's mais j'ai préféré la couverture de la version classique.
  14. La série Tv du Doctor Who fête son soixantième anniversaire et pour l'occasion les éditions Black river proposent les dernières adaptions en comics. Cet album se centralise autour du dixième docteur Who accompagné Martha Jones une jeune étudiante en médecine, on croisera également le neuvième docteur avec sa femme Rose. Aussi loin que remonte la série, le docteur est toujours secondé par une femme pour voyager à travers le temps et l'espace dans des aventures palpitantes. Dans cette adaptation, le docteur et Martha devront affronter les Pyroméths, des extraterrestre connus de tous les docteurs. L'auteur Dan Slott s'inspire des milles et une nuit pour écrire son intrigue, ce scénariste est connu pour ses nombreuses histoires sur Spider-man. Pour les dessins, Christopher Jones et Matthew Dow Smith collaborent ensemble sur lueurs du feu, l'un introduit l'histoire et l'autre dessine le reste. Ensuite, Mike Collins dessine Rime ou raison la seconde histoire courte de l'album. Les fans du doctor Who seront content de la reprise de la série par Black River pour avoir de nouvelles adaptations en comics. Les autres pourront découvrir une histoire fantastique avec une touche d'humour dans un style très anglais. On regrettera que l'album ne soit pas complété par une troisième histoire.
  15. Hop la c'est finit les aventures solo. Avec pour cible un public plus jeune, DC nous ressort un titre avec nos deux héros phares que sont Batman et Robin. Et avec le lien de filiation entre les deux et aussi la nouvelle vie de Bruce Wayne, loin des fast du manoir, c'est d'autant plus facile de relancer le duo. En se basant sur une relation d'un père qui cherche à vraiment l'être et un ado qui est trop précoce, Joshua Williamson nous livre un mélange intéressant entre vie de famille et histoire super héroïque. Assez intelligemment, il choisit une histoire héroïque très standard, ce qui laisse de la place aux discussions père / fils, mais aussi à l'introduction de la "vraie vie" de Damian au lycée. Porté par des dessins modernes et particulièrement jolis de Simone Di Meo, ce tome plaira particulièrement aux ados et leur permettra de se lancer sur les traces du dynamic duo de DC
  16. alx23

    Arrowsmith tome 2

    Kurt Busiek avait introduit le personnage principal dans le premier tome avec tout le contexte historique de la première guerre mondiale mais dans un univers féérique. En effet, les dragons permettent aux soldats de voler en leur compagnie, les loups-garous sont des soldats permettant de retrouver des prisonniers échappés avec leur odorat et la magie joue un rôle important et encore plus dans ce deuxième tome. Le jeune lieutenant quitte un temps les missions de terrain et se voit confié une mission d’infiltration pour rejoindre un espion dans une prison ennemi afin de lui donner les nouvelles consignes. Le rythme de cet album alterne entre course-poursuite avec magie et révélation sur le conflit actuel et comment changer la donne. La partie graphique de Carlos Pacheco est assez remarquable et l’on en plein la vue justement dans les scènes d’action où les décors se modifient pour échapper au soldat où les paysages d’heroic-fantasy mélangés avec les décors réaliste de la première guerre mondiale. L’album se termine sur de nombreuses couvertures réalisées par divers auteurs de comics. Arrowsmith est une bonne lecture et l’on se prend vite dans l’histoire avec ce lieutenant dépassé par ses ordres et les possibilités importantes avec la pratique de la magie en temps de guerre.
  17. Bim encore un excellent premier tome dans la série des "Dawn of". Peut-être même le meilleur. Et pourtant je n'ai jamais été un grand fan de l'archer de chez DC. Je l'ai toujours trouvé un peu froid.... mais là, l'histoire concerne la famille complète de l'archer. Le point de départ (qui rejoint le Shazam d'ailleurs) est qu'Oliver a disparu et le reste de l'équipe le cherche. On se retrouve donc avec une histoire partagée entre tous les personnages de l'équipe et Oliver est un personnage comme un autre, plongé dans une histoire de grande envergure impliquant des personnages divers et variés de l'univers DC, mais tout en restant cohérente et... entière. C'est en effet le GROS point positif de ce tome-ci : l'histoire est "finie" à la fin de ce tome 1 ce qui n'est pas le cas des autres 🙂 Allez donc essayer ce nouvel archer vert ! Ce tome ne vous obligera pas à poursuivre donc ce n'est pas un pari trop risqué !
  18. poseidon2

    Dawn of Shazam tome 1

    Et bien je ne pensais pas dire cela, car j'ai tendance à préférer les one shot de chez DC, mais cette collection "Dawn of" s'avère vraiment très bonne et ce Dawn of Shazam ne fait pas exception. Il met tout d'abord en avant le personnage de Marry et non de Billie. Une Marry qui devient le deuxième Shazam et nous livre une aventure assez savoureuse avec le seul personnage de la famille qui ne voudrait surtout pas redevenir Shazam, ayant trouvé sa voie et cherchant à voler de ses propres ailes à l'université. Une légèreté de ton qui ravira les plus jeunes lecteurs. Une légèreté qui continue dans la deuxième partie plus aventureuse et plus centrale dans l'univers de Shazam avec le sauvetage de Billy et l'introduction du "page" de Black Adam, aidant par la même à continuer de redorer le blason de celui qui était jusqu'alors un ennemi. Un ensemble cohérent et agréable à lire comme la globalité de "Dawn of".
  19. poseidon2

    Dawn of Titans tome 1

    Voici le meilleur des "Dawn of" parues depuis le début de l'année. Enfin le meilleur de mon point de vue. Meilleur car il m'a fait découvrir les "grands titans". Des titans qui, en grandissant, se retrouve rattraper la ligue de justice des années 2000 aussi bien dans l'histoire (pour rappel la JLA a été dissoute récemment) que dans le type d'histoire. En effet les héros principaux de DC ont été durcis de plus en plus dans les 20 dernières années pour en faire des héros souvent torturés, très adultes et n'ayant que peu de place au rire ou à la détente. C'est en ca que ce "Dawn of Titans" m'a vraiment plus. J'ai retrouvé ce côté "équipe qui s'amuse autant qu'elle sauve le monde". Un côté relation entre les personnages qui dépasse le costume et une fraîcheur qui' m'a charmé. Une série que je vais continuer à n'en pas douter
  20. Kevin Nivek

    Décrocher la lune

    Autrice de romans jeunesse , Wendy Mass réalise son premier roman graphique avec Décrocher la lune . On retrouve ses thématiques propres avec l'adolescence et une de ses passions : la réalité virtuelle . Nous suivons donc Adwaitya , plus souvent nommée Addie , qui va passer ses vacances loin de chez elle avec son père suite à un drame familial . Je ne vous en dis pas plus , mais le scénario est bien articulé autour de ce fait et la vie d'Addie s'en retrouve forcément tourmentée . Elle y fera la rencontre d'un jeune garçon du même âge et participera aux recherches de son père sur la réalité virtuelle . Elle exploitera d'ailleurs les avantages que peut présenter le casque VR dans certains domaines , comme à l'hôpital . Sur un fond de vacances d'été , Wendy Mass pose les jalons d'un scénario plus complexe qu'il n'y paraît avec la problématique liée à la maman d'Addie , conjuguée à la vie d'ado . C'est bien ficelé et elle maintient un suspens jusqu'en toute fin d'album . C'est aussi la première oeuvre de ce type pour l'illustratrice Gabi Mendez . Elle use d'un trait informatisé et jeune , bien enclin avec le public ciblé . Le format comics à couverture souple est aussi dans la veine du type de lecture ado , on se rapproche du concurrent manga , facile à caser dans un cartable ou sac . C'est une gentille première oeuvre , à lire à partir de 10 ans .
  21. poseidon2

    The mighty

    Depuis un petit moment, les "What if" ou dérivé de Superman sortent un peu partout, que ce soit chez DC, chez Marvel, en streaming ou au cinéma. Voici celui de Peter J. Tomasi avec the Mighty. Et un album qui ressemble quand même beaucoup à ce que l'on a déjà lu : Le super héros qui est, au final, pas aussi blanc que l'on imaginerait… Si l'ensemble est bien ficelé et bien dessiné, on est pas vraiment surpris pas le déroulé. Comparez cela à un film d'action efficace, mais pas très original.... A vous de voir si vous avez envie de "re-lire" un bon comics ou d'en lire un nouveau.
  22. poseidon2

    Dawn of JSA tome 1

    Deuxième tome de "Dawn of", le mix actuel de chez DC qui essaye rassembler les histoires des mensuels d'outre atlantiques pour nous proposer ces titres dans des recueils plus épais pour les fans. C'est au tour le JSA, Justice League of America équipes toujours menée dans des histoires assez rocambolesques. Ce Dawn of JSA ne changera pas en nous livrant une aventure centrée sur les jeunes acolytes disparus des héros passés. Pour tout vous dire, on parle ici de héros que l'on ne connait pas, alors leurs acolytes…Mais c'est ce qui est plaisant. On surf sur l'histoire sans se prendre la tête avec qui est qui, prenant une bonne pelletée de noms dans la tête. Noms que l'on aura oubliés une fois le tome refermé. Mais la mayonnaise prend et la lecture est sympathique et décontractante. Si le graphisme et l'histoire sont tournés vers un public jeune, cette lecture plaira à tous les amateurs de comics de "détente".
  23. alx23

    Dark Ride tome 1

    Les auteurs de la série d'Heroic-fantasy Birthright collaborent de nouveau ensemble sur Dark ride, une série prévue en trilogie. L’introduction nous emmène vite dans le genre horrifique fantastique avec des planches en noir et blanc. Ensuite, le scénariste Joshua Williamson nous présente un père de famille à la tête d’un parc d’attraction spécialisé dans l’horreur avec ses deux enfants se battant pour l’héritage familiale. En parallèle, on suit un jeune homme durant sa première journée de travail au parc où l’on visite avec lui les attractions. Bien évidemment, les différentes attractions du parc semblent posséder par une force démoniaque. Les lecteurs pourront retrouver quelques similitudes avec la série de bande dessinée franco-belge Zombillénium mais avec la partie horrifique plus effrayante et sans humour. Pour l’instant les disparitions inquiétantes se multiplient la force démonique gagne en intensité. Les dessins sont réalisés par Andrei Bressan dans un style classique pour un comic. Adriano Lucas colorise l’ensemble comme sur Birthright. L’album se termine sur une galerie de couvertures alternative. Dark ride commence bien une série horrifique qui monte crescendo sur la fin. On ne s’ennuie pas un moment avec une lecture de série B sans prise de tête.
  24. alx23

    Pussey !

    La Bibliothèque de Daniel Clowes accueille aujourd'hui Pussey!, avec une nouvelle traduction et un nouveau lettrage pour l'occasion et les nouveaux lecteurs. Pussey ! est un recueil de plusieurs histoires courtes de Daniel Clowes, où il se met lui-même en scène depuis sa jeunesse, sa découverte et son amour des comics, le début de sa carrière dans le monde la réalisation de comics et les salons de comics. Daniel Clowes dénonce et livre une satire de l'industrie des comics books aux Etats-Unis. Je pense que toutes ses explications ou situations ont poussé l'auteur vers les comics indépendants, loin des grosses productions de super-héros. Les planches sont en noir et blanc classique pour le genre. On est très proche des réalisations des histoires de Eightball. Les amateurs de Daniel Clowes trouveront leur compte avec Pussey! ou alors les lecteurs souhaitant connaitre les dessous du monde la bande dessinée aux Etats-Unis, les salons, ou les collectionneurs.
  25. Et voilà , 9 ans après , El Torres et son équipe hispanique reviennent enfin nous offrir la suite des (mes)aventures de Nancy la blonde pulpeuse à la tronçonneuse ravageuse ! Les auteurs nous laissaient sur une terre envahie de monstres avec une porte des enfers restée entrouverte , et bien vous allez découvrir le destin de Lucifer et Nancy dans une nouvelle orgie d'hémoglobine 🙂 Enrique Lopez Lorenzana reprend le flambeau au dessin et on y perd pas au change , c'est toujours aussi détaillé et dévêtu . Voire un peu plus "érotique" car on découvre une invasion d'anges aux plastiques avantageuses et aux motivations diverses , avec pour unique accoutrement leurs ailes ou un simple ruban . Nancy a de la concurrence dans cet opus moins riche en suspens mais qui comble ce léger vide par un déluge d'action . Un bestiaire varié va s'opposer à notre duo qui devra faire preuve de perspicacité pour s'en sortir . Gros monstres , anges déchus , Mr Macabre , prisonniers psychopathes , sauveteurs , une belle galerie de personnages tente sous nos yeux de trouver une solution à ce déchainement de violence . La tronçonneuse ronronne , Nancy tranche dans le vif , Lucifer est toujours en proie avec ses démons intérieurs , Mr Macabre va vous surprendre . Vous l'aurez compris , la suite est d'aussi bonne facture que l'introduction et elle se paie le luxe de finir elle aussi sur un cliffhanger prometteur 😉 N'attendons pas 9 ans pour un tome 3 Mr El Torres s'il vous plaît !
  26. alx23

    Arca ou la nouvelle Eden

    Je suis toujours autant impressionné par la qualité et le soin apporté aux albums des éditons 404 Comics. De plus, Arca ou la nouvelle Eden est dans un format plus grand pour un meilleur confort de lecture. Pour l’histoire, deux pages d'introduction nous livrent les personnages importants et surtout les rangs sociaux de chacun. Le scénariste Van Jensen a imaginé pour son récit de SF, trois groupes distincts entre les citoyens considérés comme les sauveurs de l'humanité, les assistants maintiennent l'ordre et les pionniers travaillent sans relâche jusqu'à leur majorité à bord de l'Arca, un vaisseau. En effet, la vie sur Terre était devenue impossible, les citoyens ont construit un vaisseau pour partir en quête d’une nouvelle planète pour y vivre, une nouvelle Eden. Des flashbacks nous permettent de découvrir comment l'humanité s'est préparée pour vivre dans le vaisseau. Les dessins de Jesse Lonergan sont parfaits pour nous faire visiter les différentes parties de l'Arca. Les planches sont bien travaillées avec un découpage efficace pour chaque situation. L'album se termine des recherches graphiques de l'auteur, des planches crayonnées avec le scénario en face et différentes couvertures. Arca ou la nouvelle Eden est une histoire de SF prenante avec des éléments intéressants du genre pour en faire un bon récit. Tous les amateurs de science-fiction trouveront leur compte dans ce one shot sur la fin du monde et contrôle de la population.
  27. Kevin Nivek

    Nancy in hell

    A l'occasion de la sortie tant attendue de Nancy in hell second opus , il me semblait de bon ton d'effectuer un petit rappel introductif avec mon avis sur ce premier tome sorti en 2015 ! Tout commence donc avec cette héroïne bad ass sirotant un whisky dans un bouge en compagnie de types patibulaires mais presque . On découvre très vite qu'elle se situe dans ce qui s'apparente à l'enfer décrit par Dante et sa Divine comédie . Pourquoi est-elle là ? Comment est-elle morte ? Comment peut-elle s'en sortir ? Tant de questions qui trouveront leurs réponses dans 96 pages bourrées d'action , d'hémoglobine , des courbes avantageuses de Nancy (mais pas que) et d'un humour sorti tout droit des films Evil dead 🙂 Nancy use d'ailleurs d'une tronçonneuse , comme un hommage , pour se sortir de situations désespérées et tranche dans le vif . El Torres distille un scénario aux petits oignons avec son lot de révélations au compte-gouttes (de sang) . Il offre même aux lecteurs un double cliffhanger final , eux qui ont du s'armer de patience pour rêver d'une suite , 9 ans après ! Son acolyte espagnol RYP signe des planches remarquables de détails . Parfois un peu trop chargées certes , mais son trait fin réalise des merveilles pour dépeindre des personnages féminins sexys et à leur avantage , tout comme Lucifer et ses muscles saillants . Les démons sont très réussis et le dynamisme se dégage du récit , à l'image de son découpage . Le rouge sang envahit les cases , le sang gicle dans ce déluge d'épouvante aux accents humoristiques . Une histoire bien menée au service d'un dessin précis et généreux , je reviens vers vous pour la suite : Nancy in hell , l'enfer sur terre ! A de suite 😉
  28. Nouvelle série pour enfant chez Urban avec une série qui ne se cache pas : Très gentillette avec plein de scènettes sur chacun des différents membres de la bat family. Des scènettes de la vie de tout les jours, sans aucun méchants ni véritable ennemi. Juste des instants d'une vraie famille, qui feront rigoler les enfants fan de la bat family et fan des dessins animés, mais qui ennuiera les amateurs de la série principale.
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  • Dernières Critiques

    • Kokoschka - Portrait d'un expressionniste
      Note :
      Je dois bien reconnaître ma méconnaissance de l'artiste aux multiples casquettes : Oskar Kokoschka ! En effet , il était peintre mais aussi écrivain de pièces de théâtre . Ses peintures représentent son héritage le plus connu à ce jour , à l'image de La fiancée du vent (photo ci-jointe) . L'illustrateur espagnol Max Vento s'est lancé dans l'aventure biographique du peintre en débutant en 1912 à Vienne , période riche pour la capitale autrichienne avec de grands artistes et penseurs à l'oeuvre , tels Freud , Klimt et Mahler le compositeur . On découvre donc le jeune Kokoschka à ses débuts de portraitiste en proie avec ses démons intérieurs ( déjà oui) et ses détracteurs , nombreux à cette époque . Le jeune homme est à fleur de peau , en quête de reconnaissance , il ne vit que par et pour son art . Sa rencontre avec la récente veuve de Gustav Mahler , Alma , va profondément changer le cours de sa vie . Véritable muse , et amante , elle va lui permettre de franchir un cap et de réaliser son chef d'oeuve expressionniste La fiancée du vent . Max Vento réalise un scénario soigné , en exposant bien les âmes tourmentées en présence et leurs liens affectifs . Mais on s'aperçoit très vite qu'ils ne vont pas dans le même sens , Alma n'est pas sur la même longueur d'ondes et très vite la passion destructrice du peintre va prendre le dessus sur leur relation . Les dialogues sont au diapason du dessin : parfois courts à l'image de ces cases où seuls les protagonistes apparaissent , sans aucun fond ou décors en arrière plan ; d'autres fois raffinés et verbeux avec toute l'élégance et le raffinement de la période historique . Les humeurs du peintre seront marquées aussi par des ombrages puissants et une certaine folie dans son regard azur . Si l'artiste et son univers vous plait , vous aimerez cette biographie où "expressionnisme" n'est pas un vain mot , sinon , vous enrichirez votre culture générale artistique et cela vous donnera peut-être envie de vous plonger dans la musique de Mahler ou de contempler une toile du grand rival de Kokoschka : Gustav Klimt 😉 
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    • Là où gisait le corps
      Note :
      En fin d'album, Ed Brubaler explique que Sean Phillips lui avait demandé d'écrire une histoire romantique et d’amour pour changer. Ce dernier a accepté en ajoutant une histoire de drogue au milieu de cette romance autour d'un crime. Avec Là où gisait le corps, Brubaker va surprendre plus d'un lecteur avec une histoire dans un genre différent qui pourrait se rapprocher d'une enquête d'Agatha Christie, dans son dénouement. Car en effet, nous avons un meurtre et les témoignages de neuf personnes différentes vivant dans un même quartier. Toutes les personnes se connaissent plus ou moins bien et chacune nous livre sa vision et ses réflexions directement au lecteur. De cette manière on est pris dans l'enquête et la plupart des personnages semblent tous suspects ou avoir des choses à se reprocher. Les planches de Sean Phillips frôlent la perfection avec toute cette galerie de personnages très réalistes. Jacob gère parfaitement les ambiances avec les couleurs suivant l'intensité des scènes.
      Après les polars ou les récits fantastique, les auteurs nous livrent une histoire prenante avec neuf points de vue différent sur un meurtre dans une banlieue américaine dans les années 80. Là où gisait le corps est un excellent one shot.
       
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    • Nordlys
      Note :
      La saga vikings de Vincent Wagner se termine ici avec ce Nordlys , divisé en deux parties distinctes . Dans la première on y suit Njal et sa quête de vengeance afin de trouver ce fameux sorcier pouvant lever le sortilège touchant Pelle . Puis, une seconde partie où l'affrontement final avec Kjartan va prendre fin . C'est une lecture assez complexe que nous livre l'auteur , avec une importante galerie de personnages et de multiples histoires sous-jacentes liants les protagonistes . Le contexte historique est riche , avec Norvège et Suède en pleine évolution vers le christianisme .Ajoutez enfin à cela une pointe de fantastique avec les Ases , ces fameux dieux nordiques , intervenant quand bon leur semble et jouant avec les humains telle une enfant avec ses poupées ! Un récit complet mais auquel il manque du liant , on passe de flashbacks au présent sans aucun point de repère , d'un contexte à un autre sans explication ! Le rythme du fil scénaristique semble sinusoïdal  . Il délivre pour autant de superbes planches , avec un dessin précis , pouvant se montrer avare en détails parfois , mais l'ambiance froide et nordique est bien retranscrite . Peu de couleurs , le blanc et le bleu dominent dans les grands espaces . Les couleurs chaudes seront réservées aux intérieurs et à la présence d'un feu de camp . Pour les amateurs d'histoires vikings plus verbeuses que sanglantes 😉 
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    • Les omniscients - Tome 5 - Le second squelette
      Note :
      Je suis probablement dur avec cette série jeunesse mais je trouve que le scénario de Vincent Dugomier peine à décoller. Les enjeux à la fin du premier tome étaient super sympas et vraiment prenants, et puis on a le sentiment que l'intrigue au fur et à mesure qu'elle se complexifiait un peu perdait beaucoup de son intérêt et de sa dramaturgie en se diluant dans des considérations un peu quelconques... On finit presque par se perdre dans des circonvolutions assez anodines finalement, et c'est étonnant pour une série jeunesse.

      Hors cela fait déjà deux tomes que j'ai cette impression de patinage, ce qui est vraiment dommage je trouve tant le pitch de départ s'annonçait prometteur. J'espère que le prochain tome nous fournira un rebond pour aller un peu plus dans le vif du sujet. Par ailleurs, les dessins de Renata Castellani sont très bien pour une série jeunesse et ils donnent plutôt envie de découvrir cette série. 
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    • Studio Cabana tome 1
      Note :
      Yusuke est l'élève à éviter, bien qu'il attire le regard des jeunes filles physiquement, son comportement et ses nombreux cours séchés le mettent dans la catégorie voyou. Il n'y a que Yukari qui se permette de lui faire la morale et de le rappeler à l'ordre. Leur relation aurait pu rester à ce stade mais un jour Yukari découvre que Yusuke chante dans un groupe et elle est émerveillée par le timbre de sa voix et par la sensibilité des paroles. Sa vision de Yusuke va alors évoluer.

      La collection Moonlight de Delcourt nous propose toujours des titres un peu plus recherchés qui ont une véritable identité. Si le premier tome de Studio Cabana (5 tomes en cours) ne se démarque pas trop au niveau du scénario, il faut reconnaître que la patte graphique de l'autrice est agréable avec un trait délicat et des expressions variées. Sans trop en dévoiler la fin du tome annonce une évolution un peu plus mature que la romance lycéenne. On regrettera cependant que sur le 4e de couverture la dernière phrase en dévoile trop, phrase qui n'est pas présente dans le résumé et c'est tant mieux !

      La romance en milieu musical a produit de belles histoires comme Nana, Given ou Lovely love lie, et cela fonctionne d'autant mieux quand on arrive à se laisser emporter par une musique que l'on ne peut entendre, toutes les émotions se jouant dans le graphisme et dans la narration. Hélas, pour le moment, cette partie n'est pas vraiment exploitée mais peut-être que ce n'est pas la priorité de l'œuvre... Du coup, ce premier tome se focalise sur l'amour naissant de Yukari envers Yusuke et sur le doute de ses sentiments : aime-t-elle le garçon ou le chanteur ?  

      Ce premier tome est donc tout en finesse et l'amour s'installe peu à peu comme le doute et la jalousie. Il faudra attendre la suite pour voir si la partie musicale prendra un peu plus de place.

      Extrait

       
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